Ce document pratique veut permettre aux citoyens et aux décideurs d’orienter leurs choix vers une alimentation saine, respectueuse de la biodiversité, dans des territoires ruraux riches de l’activité des paysans et répondant aux besoins des urbains.
Résumé
Réconcilier les consommateurs avec leur alimentation, en leur permettant de retrouver le contact direct avec les paysans, voilà un objectif qui devient réalisable grâce à une nouvelle génération d’agriculteurs qui tourne le dos à la chimie, pour revenir à l’agronomie.
Les pesticides, insecticides, herbicides… provoquent des maladies chez les agriculteurs et chez les consommateurs, polluent l’air et les nappes phréatiques, et tuent les insectes pollinisateurs.
Le « grand public » découvre avec inquiétude cet environnement néfaste à leur santé et cherche des solutions pour inverser la tendance. Les engrais coûtent cher, ils rendent les agriculteurs dépendants des firmes, qui leur imposent des systèmes de production toujours plus standardisés, entraînant une mécanisation à outrance qui provoque l’agrandissement des parcelles cultivées et la diminution du nombre de paysans.
Ce document pratique veut permettre aux citoyens et aux décideurs d’orienter leurs choix vers une alimentation saine, respectueuse de la biodiversité, dans des territoires ruraux riches de l’activité des paysans et répondant aux besoins des urbains. L’agriculture biologique qui n’utilise pas de produits toxiques permet de se réapproprier le foncier, d’installer de nouveaux agriculteurs, en agissant sur la restauration collective, la création de filières, la formation professionnelle sans oublier la coopération internationale, pour que ce que nous faisons ici ne soit pas préjudiciable à l’autonomie alimentaire des autres pays du monde…
L’auteur
Anny Poursinoff, infirmière hospitalière et de soins à domicile en milieu rural, a été conseillère régionale, présidente de Natureparif et députée
Editeur
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